













Accueil du maire de Paris Bertrand Delanoë au siège du Département
Ce matin, en commission permanente, les élus du groupe PCR-Alliance ont présenté une motion relative au plan d’austérité du Gouvernement.
J’étais, quant à moi, retenu à une réunion du Conseil portuaire, prévue de longue date. Mais, ayant contribué à la rédaction de la motion, je souhaitais que cette motion soit examinée ce mercredi.
La demande d’examen en urgence de cette motion n’a pas été retenue. C’est dommage.
Pour que vous preniez la mesure de l’importance de cette motion, je vous en livre le contenu ci-dessous :
Groupe Alliance-PCR
Proposition de motion relative au plan d’austérité du Gouvernement
COMMISSION PERMANENTE DU 16 NOVEMBRE 2011 Urgence demandée
Austérité / Précarité : la double peine pour les plus vulnérables
Considérant les dernières mesures du Gouvernement contenues dans le plan d’austérité et plus particulièrement celles affectant l’outre mer.
Considérant la demande faite aux collectivités locales d’ « un effort de transparence » et de participation ; Ainsi, chaque année, les régions, départements et communes de plus de 50000 habitants devront publier l’évolution de leurs effectifs et de leurs dépenses de train de vie.
Considérant les efforts déjà engagés par le Conseil Général quant à la maîtrise de ses dépenses, ainsi que la coupe de 200 millions d’euros dans les concours de l’Etat aux Collectivités, déjà intervenue lors du premier plan d’austérité,
Considérant également que cette mesure visant à faire participer les collectivités – dont les budgets sont déjà contraints – à l’effort de rigueur national ne doit pas masquer une réalité qui est celle d’une nécessaire solidarité nationale renforcée vis-à-vis des Départements d’Outre Mer déjà plus lourdement frappés par la précarité,
Considérant notamment la situation financière des collectivités de l’île et en particulier celle de la collectivité départementale qui voit le déficit de compensation des dépenses de solidarité s’aggraver années après année.
Considérant le désengagement constant de l’Etat vis-à-vis du Conseil Général de La Réunion en matière de non compensations financières des transferts de compétences et personnel qui s’élève en cumulé depuis 2004 à plus de 500 millions d’euros,
Considérant par conséquent la volonté de l’Etat de demander aux collectivités un effort supplémentaire alors que dans le même temps il n’assume pas ses responsabilités vis-à-vis du Département de La Réunion,
Considérant également la situation sociale et économique alarmante qui se dégrade de jour en jour à La Réunion (30% de taux de chômage et 60% chez les moins de 25 ans, soit plus de 150000 chômeurs toutes catégories confondues selon l’INSEE) et sur laquelle les collectivités, Conseil Général en tête, doivent répondre dans l’urgence.
Considérant les mesures d’austérité qui frappent le secteur économique et en particulier le BTP à travers la fin du Scellier DOM, et ses impacts directs sur la situation sociale et de l’emploi à La Réunion déjà dégradée,
Considérant par ailleurs que les prestations sociales seront désormais indexées sur la croissance, soit 1%, chiffre inférieur à l’inflation, et que cette disposition affectera directement les ménages les plus modestes, comme celle concernant les dépenses de santé, dont la progression est ramenée de 2,8 à 2,5 %.
Les Conseillers Généraux du Groupe Alliance PCR, réunis lors de la Commission Permanente de ce mercredi 16 novembre 2011 :
Par conséquent, demandent au gouvernement:
La droite sociale est vraiment aux affaires au département
on ne touche pas à Sarko et à sa politique
on renvoie des motions à des dates ultérieures
et on attend quoi?
Nassimah Dindar est de plus en plus discréditée sur le plan politique, elle devient girouette et surtout inconstante et inconséquente
Nicolas Sarkozy aurait pu rendre visite aux ouvriers de Peugeot touchés par 6.000 suppressions de postes, y compris en France.Lui qui a parlé de « cette France qui se lève tôt, travaille dur et ne demande rien ». Lui qui vantait son « Travailler plus pour gagner plus ». Quand une grande entreprise comme Peugeot annonce d’inéluctables licenciements, cela le prive d’un de ses rares arguments de vente, la prime à la casse. Jusqu’alors, il aimait se vanter d’avoir “sauvé l’automobile française”.