













Le dernier rapport annuel (2009) de l’IEDOM (Institut d’émission des départements d’outre-mer) apporte plusieurs éléments d’information sur la crise :
- Le recul des encours de crédit aux entreprises : -4% en décembre 2009 par rapport à l’année précédente dont -14,7% pour le financement de l’exploitation et 5% sur les investissements ;
- Une augmentation de la part des créances douteuses « brutes » : +38% en 2009 contre +19,4% en 2008.
Mais un poids relatif au seindes encours bruts de crédits relativement stable : 5,7% en 2009 contre 4,2 en 2008.
Et 73% de ces créances douteusesproviennent des entreprisescontre 59,7% en 2008
- Une baisse des encours de comptes sur livret : Livrets jeunes : – 1,3% , Livrets épargne populaire : – 11,2% , Livret de développement durable : -0,2% , Compte-épargne logement : -11,9% , Plan épargne logement – 8,2% , Plans épargne populaire -8,5% , Bons de caisse et bons d’épargne : -80,7% , Certificats de dépôts : -32,9%.
- Par contre,, des hausses sur l’épargne à plus long terme : Placements en assurance-vie : +20% , Plans d’épargne retraite populaire : +100,1%.
Il est à noter une égale répartition entre :
- Les Dépôts à vue : 3 milliards 315 millions (en baisse de 5,1%) (dont 57,7% par les ménages ; 38,9% par les sociétés non financières et 3,5% par autres agents) ;
- Les Placements liquides ou à court terme : 3. Milliards 490 (dont 70,2% par les ménages, 26,7% par les sociétés non financières et3,1% par autres agents)
- L’épargne à long terme : 3 milliards 574 (en augmentation de 7,5%) (dont 88,2% par les ménages, 5,9% par les sociétés non financières et 5,8% par autres agents.
L’épargne à long terme est constitué par les placements en portefeuilles-titres (25,3%), en plan épargne (23,3%) et assurance-vie (51, 4%).
Les ménages particpent à hauteur de 88, 2% à cet épargne à long terme
Une réflexion : au moment où l’on parle du grand emprunt, cela pose la question de l’orientation de cette épargne vers la production locale.
Un constat : il est intéressant de comparer ces 3,4 milliards contre le 1,3 milliard d’investissements des collectivités en 2008.